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Page:Gay - Albertine de Saint-Albe, Tome II.djvu/200

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« Quoi, dit-elle avec dédain, vous vous occupez de ce portrait, celui du mari de lady Sarah ! Ah ! rougissez de votre lâcheté. Oubliez qui vous oublie, qui vous outrage ; vivez pour votre oncle, pour votre frère, pour vos amis. Savez-vous ce que disait hier M. de Saint-Albe ? qu’il vous trouvait si malheureuse, qu’il ne vous ferait jamais aucun reproche sur votre conduite ; qu’il vous pardonnait tout pour l’amour de votre tante Dorothée. — Ah ! je suis touchée de ses bontés ! — Jouissez du bonheur de vous voir réconciliée avec lui, et remettez-moi cette boîte. — Je ne veux pas la garder. Je l’enverrai demain à madame de Genissieux. Elle est la tante de… — C’est penser fort sagement. Prenez cette résolution