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aux moyens de se présenter à M. de Saint-Albe ; il relut la lettre que j’avais écrite à sa tante, et la couvrit de baisers en me demandant pardon, et me promettant de me rendre la plus heureuse des femmes.

Inquiet de ne pas voir revenir sa tante, et craignant que je ne fusse trop irritée contre lui, il prit le parti de se rendre sur-le-champ au château, se flattant, par cette démarche franche et loyale, d’intéresser M. de Saint-Albe à le protéger auprès de sa nièce.

Il le fit demander, et mon oncle le reçut dans sa bibliothèque.