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Page:Gay - Albertine de Saint-Albe, Tome II.djvu/30

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mari qu’on m’imposait, puisqu’on m’avait refusé celui de mon choix.

Adrien m’avait apporté plusieurs présens de très-bon goût qu’il me demanda la permission de m’envoyer le lendemain.

La nouvelle qu’il nous apporta fut celle du mariage de Léon avec Octavie : il était attendu tous les jours, et rien n’annonçait dans ce qu’il nous dit, qu’on redoutât de sa part l’affront d’un refus.

Mon oncle fut surpris très-agréablement du retour de son filleul et de la nouvelle qu’il nous donnait ; l’idée lui vint sur-le-champ de célébrer notre mariage. Il avait éprouvé tant de contrariétés à ce sujet, qu’il croyait ne jamais se presser assez pour se mettre à l’abri de nouvelles entraves.