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Page:Gay - Albertine de Saint-Albe, Tome II.djvu/38

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pas ; une jeune femme qui allait à Joigny, fut la seule personne qui s’occupa de moi. Après un moment de silence, elle me fit toutes les questions auxquelles on est exposé dans une diligence ; malgré l’importunité de son babil, elle m’inspira de la confiance, et je jugeai à propos de la questionner à mon tour pour savoir à qui j’aurais affaire, si j’étais obligée d’avoir recours à elle.

Dans un moment où la voiture s’arrêta, le conducteur m’apostropha brusquement en me demandant mon nom qui n’était pas enregistré. Je répondis sans hésiter : mademoiselle Dupré. — Et où allez-vous ? — À Joigny.