Aller au contenu

Page:Gay - Albertine de Saint-Albe, Tome II.djvu/54

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de plus à ajouter à tous les autres.

Les deux fils revenus un instant dans la maison paternelle, avaient été bientôt obligés de la fuir, et servaient depuis plusieurs années comme, volontaires dans les bataillons de nos armées. La seconde fille, traitée en petite Cendrillon, ne paraissait sentir que les peines de sa mère et de sa sœur.

M. D**** n’avait jamais été sensible qu’aux plaisirs de la bonne chère. L’abus des mets recherchés et des liqueurs fortes le jeta dans un état de santé si fâcheux qu’il fut obligé de garder le lit, et les progrès d’une maladie grave devinrent si rapides et si alarmans que les médecins crurent de leur devoir de l’avertir qu’il était en danger, et qu’il devait songer à mettre