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Page:Gay - Albertine de Saint-Albe, Tome II.djvu/8

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verai pardonné. Ma tante vous reste, c’est elle qui me donnera de vos nouvelles. Le portrait que je ferai de vous à ma mère, lui inspirera le plus grand désir de vous connaître ; elle vous attendra comme sa fille chérie. Calmez-vous donc, ma chère Albertine, et promettez-moi d’avoir du courage ; au reste, ajouta-t il en souriant, ce n’est qu’un courage négatif que je vous recommande ; il s’agit de ne rien faire, de ne rien terminer pendant mon absence ; cela n’est pas aussi difficile que vous le pensez. Mais on pourrait nous surprendre, il est prudent de ne pas nous revoir. Adieu, je vous quitte pour ne m’occuper que de vous. Je vous la confie, ma tante, parlez-lui sans cesse de celui qui ne veut jamais la tromper. Adieu, j’écrirai