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CHAPITRE V.


Depuis notre arrivée à Paris, madame d’Ablancourt prenait encore plus de goût pour moi ; elle me consultait dans tout ce qu’elle faisait, me parlait sans cesse de ce fils adoré, se plaignait de la femme qui avait pu empêcher son mariage avec Octavie, et ne recevait ni ne sortait sans moi.

J’avais une rivale à combattre dans la maison, c’était mademoiselle Fanny, la femme de chambre. Cette belle demoiselle m’avait vu arriver avec inquiétude ; elle espéra, dans les premiers jours, me mettre dans sa dé-