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Page:Germain - Œuvres philosophiques, 1896.djvu/233

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sans varier la loi, il peut d’essais en essais assimiler, pour ainsi dire, les mesures qu’il s’est faites aux choses qu’il veut connaître, approcher aussi près qu’il le veut de la nature qu’il ne doit jamais atteindre, et se faire une copie assez ressemblante de ce grand modèle.

Lagrange s’est proposé de nouveau le problème des trois corps ; il l’a résolu à sa manière, avec son génie et par une analyse profonde et ingénieuse.

Lagrange se contente, à l’égard de l’action des planètes les plus voisines, de donner la méthode et les formules ; mais cette méthode est limitée, et c’est ici qu’à côté du génie de l’individu se trouvent marquées la faiblesse et l’insuffisance des moyens de l’espèce.

C’est dans les appréciations que la justesse de