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Page:Germain - Œuvres philosophiques, 1896.djvu/276

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selle, mais qu’il avait bien connaissance de Madame Lalande[1] à Paris.

Après avoir parlé de différents articles contenus dans votre instruction à moi remise, il me parut un peu confus, et me chargea de vous remercier infiniment des attentions que vous preniez à son égard. Je lui demandai, s’il voulait écrire à Paris, de me remettre la lettre, que je vous l’aurais fait tenir, que vous vous chargiez de la faire rendre à sa destination. Il ne répondit ni oui ni non sur cet article. Je sortis pour lors de chez lui en le laissant avec madame son épouse et son enfant. Je fus chez M. le général de division Buisson, gouverneur de cette ville, pour le recommander, et surtout que j’avais en l’honneur de connaître M. le général de division Buisson d’ancienne date. Ce général me répondit pour lors de faire tout pour lui, en m’invitant à dîner avec M. Gauss. M. le commandant de la place qui se trouvait là dans ce moment me dit que cet homme lui avait déjà été recommandé par

  1. Madame Le Français de Lalande, née Marie-Jeanne Harley. Elle avait épousé, en 1788, le neveu de l’astronome du même nom ; elle a calculé et fourni à son oncle les Tables horaires qui parurent, en 1793, dans son Abrégé de Navigation.