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Page:Germain - Œuvres philosophiques, 1896.djvu/282

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le goût qu’a développé en moi la lecture de votre ouvrage, et qui m’a autrefois inspiré la confiance de vous adresser mes faibles essais, sans autre recommandation auprès de vous que la bienveillance accordée par les savants aux admirateurs de leurs travaux.

« J’espère que la singntarité, dont je fais aujourd’hui l’aveu, ne me privera pas de l’honneur que vous m’avez accordé sous un nom emprunté, et que vous ne dédaignerez pas de consacrer quelques instants à me donner directement de vos nouvelles ; croyez, Monsieur, à l’intérêt que j’y attache et recevez l’assurance et la sincère admiration avec laquelle j’ai l’honneur d’être,

« Votre très humble servante,
Sophie Germain.

« Paris, le 20 février 1807.

« P. S. Mon adresse est : Mlle Germain, chez son père, rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie, n° 23, à Paris ».