Aller au contenu

Page:Germain - Œuvres philosophiques, 1896.djvu/331

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

sonnes à l’Académie et chez M. de Laplace. Je vous remercie, Mademoiselle, des nouvelles marques d’intérêt que vous me donnez en vous occupant de ma santé et de mes travaux. C’est une obligation fâcheuse que celle des discours publics, et les personnes dont j’estime le plus les suffrages sont celles que je crains le plus d’avoir pour auditeurs.

J’aurais préféré de vous rendre compte de vive voix au sujet de la présentation de votre Mémoire, et je profiterai d’une autre occasion pour vous en parler. Je suis présentement retenu par des occupations beaucoup moins agréables.

Agréez, Mademoiselle, avec l’hommage de mes remercîments, celui de mon respect.

J. Fourier.


P.-S. Le procès-verbal que j’ai rédigé contient la mention de la lecture de votre Mémoire, et la lettre, par laquelle je vous informe des noms des commissaires, ne vous est point encore parvenue, parce qu’on n’a coutume de les expédier qu’après que le procès-verbal a été lu et adopté.