siais ; mais Suzon avait mille autres beautés qui piquaient
ma curiosité. Je me levai avec transport, je fixai mes
regards avides sur deux petits tétons durs, fermes, bien
placés, arrondis par l’amour lui-même. Ils se levaient,
se baissaient, haletaient et semblaient demander une
main qui fixât leurs mouvements. J’y portai la mienne,
je les pressai. Suzon se laissait aller mollement à mes
transports. Rien ne pouvait l’arracher au spectacle qui
l’attachait. J’en étais charmé ; mais son attention était
bien longue pour mon impatience. J’étais brûlé d’un
feu qui ne pouvait s’éteindre que par la jouissance.
J’aurais voulu voir Suzon toute nue, pour me rassasier
de la vue entière d’un corps dont je baisais, dont je
maniais de si charmantes parties. Il me semblait qu’il
n’y avait que cette vue qui pût suffire à remplir mes
désirs. Je fus bientôt en état d’éprouver le contraire, je
déshabillai Suzon sans qu’elle s’y opposât. Nu de mon
côté, je cherchais tous les moyens possibles d’assouvir
ma passion ; je n’avais pas assez de force pour la
presser. Mille et mille baisers répétés, les marques les
plus vives de l’amour étaient mille fois au-dessous de
ce que je sentais. Je tâchais de lui mettre, mais l’attitude
était gênante : il fallait le mettre par derrière. Elle
écartait les jambes et les fesses, mais l’entrée était si
petite qu’il m’était impossible d’en venir à bout. J’y
mettais le doigt, et je l’en retirais tout couvert d’une
liqueur amoureuse. La même cause produisait sur moi
le même effet. Je faisais de nouveaux efforts pour
prendre dans ce charmant endroit la même place que
mon doigt venait d’y occuper, et toujours même impossibilité,
malgré les facilités qu’on me donnait.
— Suzon, dis-je, enragé de l’obstacle que son opiniâtre attention apportait à mon bonheur, laisse-les,