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Page:Gervaise de Latouche - Histoire de Dom Bougre, Portier des Chartreux,1922.djvu/204

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lui trouverez la peau la plus douce, les tétons les plus durs et les plus mignons, le con le mieux formé. Elle va vous donner tous les plaisirs imaginables ; mais ces plaisirs sont à une condition. Elle ne sera pas plus mauvaise pour vous qu’elle l’a été pour ces Pères.

— Ah ! lui répondis-je, transporté d’amour. Quelle est-elle cette condition ? Que faut-il donner ? Mon sang ?

— Non.

— Quoi donc ?

— Votre cul.

— Mon cul ? Eh que diable en feriez-vous, Père ?

— Oh ! répondit-il, c’est mon affaire.

L’envie d’être bientôt sur Marianne fit que je n’insistai pas sur la proposition du Père. Je me mis bientôt en devoir d’enconner ma charmante, et mon bougre de m’enculer. Elle se coucha sur le banc qui nous servait de siège, et je m’étendis sur elle et le Père sur moi. Quelque douleur que je sentisse et quoique Casimir me déchirât, le plaisir d’en faire autant à la nièce, dont le con souffrait plus de la grosseur de mon vit, que mon cul ne souffrait de celle du vit de son oncle, me consolait de ma peine. Quand les difficultés de l’entrée furent levées, des deux côtés nous ne trouvâmes plus qu’un chemin semé de fleurs. Quelquefois le plaisir m’arrêtait au milieu de l’ouvrage, mais bientôt Casimir, réveillant ma valeur, m’animait à faire aussi bien que lui. Ainsi poussé et poussant, les coups que je recevais de l’oncle allaient, comme dans un écho, retentir et se perdre dans le con de la nièce. Tantôt immobile et tantôt furieuse, elle mourait, ressuscitait, me baisait, me poussait, me mordait, me serrait avec des convulsions qu’elle me communiquait, et qui surprenaient toute l’assemblée. Il y avait déjà longtemps que nous avions laissé bien