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Page:Gervaise de Latouche - Histoire de dom B… portier des chartreux, 1741.djvu/275

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Portier des Chartreux.


moi-même, & dis que j’y conſentois, à condition que pendant que le Pere foutroit ſur mon dos, je foutrois moi avec la donneuſe d’avis. Allons, reprit-elle gayement, j’y conſens pour la rareté du fait.

Chacun aplaudit une imagination auſſi bizarre : nous nous mîmes en poſture ; figurés-vous quel ſpectacle cela devoit faire. Le Pere ne pouſſoit aucun coup à ma Mere qu’elle ne le lui rendit ſur le champ au triple, & ſon Cul, en retombant ſur le mien, me faiſoit enfoncer dans le Con de Madelon : ce qui faiſoit un ricochet de Fouterie tout-à-fait divertiſſant pour les Spectateurs, non pas pour nous, car nous étions trop occupés pour nous amuſer à rire. Il n’eût tenu qu’à moi de me vanger de Madelon, en laiſſant tomber le poids de trois corps ſur le ſien ; mais elle étoit trop aimable & trop amoureuſe : elle travailloit de trop bon cœur, pour me laiſſer concevoir une pareille penſée : je la ſoulageois autant qu’il m’étoit poſſible, elle en eût pourtant la peine ; mais ce fut plûtôt un ſurcroit de volupté pour elle ; car ayant ſenti les délices de la décharge avant nos Fouteurs d’en haut : le plaiſir me rendit immobile : Gabrielle