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Page:Gervaise de Latouche - Le Portier des Chartreux, 1889.djvu/177

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quel spectacle ce devait être ! Le père ne poussait aucun coup à ma mère qu’elle ne le lui rendît sur-le-champ au triple, et son cul, en retombant sur le mien, me faisait enfoncer dans le con de Madelon, ce qui faisait un ricochet de fouterie tout à fait divertissant ; non pas pour nous, car nous étions trop occupés pour nous amuser à rire. Il n’eût tenu qu’à moi de me venger de Madelon, en laissant tomber le poids de trois corps sur le sien ; mais elle était trop amoureuse, travaillait de trop bon cœur pour me laisser concevoir une telle pensée. Je la soulageais de mon mieux ; elle en eut pourtant la peine ; mais ce fut plutôt un surcroît de volupté pour elle, car ayant senti les délices de la décharge avant nos fouteurs d’en haut, le plaisir me rendit immobile. Gabrielle le sentit, et ses coups de cul, avec vivacité, faisaient pour moi ce que je n’étais plus en état de faire, et, en m’agitant, allaient donner de nouveaux ébranlements de plaisir à Madelon, qui déchargeait aussi. Nos fouteurs finirent et joignirent leur extase à la nôtre. Nos quatre corps n’en firent plus qu’un ; nous mourions, nous nous confondions l’un dans l’autre.

Notre éloge sur cette façon de goûter les plaisirs excita les moines et les sœurs. Ils se mirent en devoir de foutre en quatrain, — c’est le nom que nous donnâmes à cette posture, — et nous à leur donner l’exemple. C’est ainsi que les plus belles découvertes qu’on ait faites dans la nature sont dues au hasard.