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Page:Gervaise de Latouche - Le Portier des Chartreux, 1889.djvu/198

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cette haute réputation de vertu factice. Cette réputation parut équivoque à un jeune homme que j’avais vu autrefois à la grille, et avec qui il m’était arrivé une aventure…

J’interrompis alors ma dévote. Me rappelant ce que Suzon m’avait autrefois appris de la sœur Monique, son aversion pour le couvent, sa passion pour l’amour, la scène qu’elle avait eue avec Verland, son caractère, le séjour que sa mère avait fait dans le couvent, je confrontais le portrait de cette sœur avec le charmant minois que j’avais devant moi. J’allai plus loin ; je me ressouvins que Suzon m’avait dit que la sœur Monique avait le clitoris un peu long. Dans l’espoir de trouver à ma dévote ce dernier signe qui devait confirmer mes soupçons, je la fis coucher sur le dos, et, lui examinant le con avec une attention que la passion ne m’avait pas encore permise, j’y trouvai ce que je cherchais, un clitoris vermeil un peu plus long que les femmes ne l’ont ordinairement, et qui semblait n’être placé là que pour le plaisir.

Ne doutant plus que ce ne fût elle, je l’embrassai avec un nouveau transport. — Chère Monique, lui dis-je, est-ce toi que le ciel m’envoie ? Elle se débarrasse de mes bras, me fixe avec surprise, et me demande qui m’avait appris le nom qu’elle portait au couvent. Une fille, lui dis-je, dont je pleure la perte, et la confidente de tes secrets, — Ah ! s’écria-t-elle, c’est Suzon : elle m’a trahie !