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Page:Ghazels - Ferté.djvu/9

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LA VASQUE




L’eau glisse et s’épand dans la vasque,
Et c’est la chanson du printemps.


Le rosier s’effeuille sur la vasque,
Et c’est le carmin du printemps.


Le soleil se joue sur la vasque,
Et c’est le sourire du printemps.


. . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . .


La lune argente l’eau de la vasque,
Et c’est son visage, pâle d’amour.


Mais la nuit enténèbre la vasque,
Et mon cœur ne sait plus si Elle m’aime.