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Page:Gilkin - La Nuit, 1897.djvu/130

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Dans notre alcôve, où le cinabre
Qui rougit le pesant rideau,
Met, comme du sang sur un sabre,
Sur les draps une ombre ponceau,
 
Bouche, aux vices profonds savante,
Nourris, sans jamais t’apaiser,
De ma chair nerveuse et fervente
Les ventouses de ton baiser !