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Page:Gilkin - La Nuit, 1897.djvu/229

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Et de l’ardent espoir où mon âme s’embrase :
Car ta voix nous convie à la suprême extase,
Tu nous a délivrés du joug de tous les dieux
Et tu fais rayonner l’Homme au plus haut de cieux !


IV


Un long rugissement ébranla l’oratoire.
L’ange noir devant moi dressa sa tête noire
Et son torse d’ébène et ses sinistres bras.
Il leva sa tunique en riant aux éclats,
Du rire qui jadis incendia Sodome :
« Baise humblement cela, cria-t-il : Voilà l’Homme ! »