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Page:Gill - Vingt années de Paris, 1883.djvu/147

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— Faites-moi à mi-corps. À mi-corps… avec la pose favorite de M. Thiers… en y ajoutant quelque chose du Vercingétorix qui était à l’Exposition…

— Bien, me dit-il.

Après quelques tâtonnements, j’attrape la pose. Nous commençons.

C’est très fatigant de poser, p’fft !… Et puis rien n’est ennuyeux et déplaisant à voir comme un atelier. C’est sale, c’est mal rangé. Des couleurs partout. Il est bien regrettable que pour se faire faire en peinture, on soit obligé d’aller chez des peintres. Enfin !…

Le désordre de l’atelier, le fouillis des toiles, des meubles, des étoffes jetées pêle-mêle, et l’obligation de rester immobile ne tardèrent pas à me faire mal au cœur. J’avais envie de fermer les yeux. Je dis à l’artiste :