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Page:Gill - Vingt années de Paris, 1883.djvu/17

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pour des cadres géants que son rêve dépassait encore. Blasé sur ses succès de dessin et las de l’éternelle grimace des caricatures, il avait l’ambition d’être un grand peintre, marquait sa place très haut, entre Vollon et Courbet.

Se trompait-il ?… Je n’entends rien à la peinture et ne l’aime guère, — tant d’autres s’y connaissent et se pâment devant, par profession ! — Mais il me semble qu’André Gill avait ainsi que Doré la palette noire des crayonneurs. Son œil pris et comme hypnotisé par la ligne restait fermé à la couleur. En tout cas, ceux qui ouvriront son livre plein de pages exquises, chaudes de vérité et de bonté, s’assureront que le caricatu-