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Page:Gill - Vingt années de Paris, 1883.djvu/211

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PORTRAITS APRÈS DÉCÈS



Oui, mon cher ami, il est de moi, ce croquis que vous avez trouvé un soir chez l’Auvergnat de la rue Serpente, au milieu de la ferraille et des verres cassés ; quant au profil qu’il représente, je ne l’ai pas connu vivant.

Avant d’avoir conquis ma part de pain au soleil, j’ai crayonné beaucoup de ces dessins lugubres, Portraits après décès ; c’était, je crois, une spécialité dans le quartier pauvre que j’habitais alors, et l’on en retrouverait quelques-uns par-ci, par-là, dans les man-