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Page:Gill - Vingt années de Paris, 1883.djvu/233

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EUGENE VERMESCH



En feuilletant chez l’éditeur Charavay, l’autre soir, un manuscrit posthume de ce condamné mort en exil, sa physionomie m’est réapparue dans le souvenir…

Lors de ma prime jeunesse, un beau matin, nous vîmes entrer, dans l’hôtel où je vivotais en compagnie de quelques étudiants, un garçon de vingt ans, blondasse, râpé, nez en quête, chapeau sur l’oreille, qui semblait un composé de Gringoire et de Panurge.