Aller au contenu

Page:Gill - Vingt années de Paris, 1883.djvu/26

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

avec M. Littré, qui a le bon goût de demeurer par là, peut-être avec Michelet, son voisin, lequel vivait encore ; avec Sainte-Beuve, lancé au trot derrière une fillette…

Puis, tout à coup, il se souvint que c’était mardi, qu’il avait à faire, comme chaque mardi, son dessin de la Lune ; il s’élança vers son domicile.

Maintenant que je crois être reconnu, je reprends mon pronom personnel :

J’habitais alors la rue d’Assas, dans une maison en briques, un étage au-dessous du logement de Vallès, qui serait bien l’homme le plus tendre, le plus spirituel, le plus charmant et éloquent du monde, n’était la manie, qui le tient, de ne se croire à l’aise que dans la fumée des batailles ou la gueulée des faubourgs. On allait de l’un chez l’autre ; on avait de grands rires, des espoirs fous ; le soir, à la fenêtre, au ciel pâlissant, on regar-