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Page:Girardin - La Canne de M. de Balzac.djvu/138

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De cette canne par laquelle… avec laquelle… enfin, de la canne de M. de Balzac. L’affreux enfant se promenait dans la salle à manger, autour de la table ronde, à cheval sur cette canne ; et comme il la tenait de la main gauche entre ses jambes, il était invisible, l’affreux enfant ! et Tancrède, ne le voyant pas armé de sa canne, n’eut pas idée de la lui reprendre. Ô fatalité !

Malvina, heureuse de voir Tancrède consoler si gentiment sa fille, la laissa dans ses bras. C’était la seule coquetterie volontaire dont elle fût capable, elle y fut entraînée par le plaisir qu’elle trouvait à les regarder tous deux ; c’était un spectacle qui charmait les yeux, que cette belle tête de jeune homme si près de ce joli visage d’enfant.

Et lui, de son côté, employait ces flatteries détournées, si connues des jeunes gens — voire même des conscrits pour séduire les bonnes d’enfants, — ces compliments qui s’adressent à la petite fille, et que la mère seule peut comprendre.

Tancrède minaudait beaucoup, il faisait