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Page:Girardin - La Canne de M. de Balzac.djvu/192

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M. de *** l’a vu chez Dupin ; il viendra tout à l’heure.

— Qu’est-ce qui arrive ?

— C’est la duchesse de ***.

— La belle duchesse de *** ? Je ne la connais pas. Allons la voir.

Chacun retourna dans le grand salon.

— Puisque Lamartine n’est pas arrivé, pensa Tancrède, je puis encore rester ici.

Et il se remit au pillage.

Un second billet se trouvait sur la table : Il était signé… — Béranger — lequel ? Il y a plusieurs Béranger.

Le mot prison, qui se trouvait dans les premières lignes de la lettre, ne laissait plus de doute. On voyait clairement que ce n’était pas le pair de France ni le conseiller à la cour de cassation qui l’avaient écrite.

Ce billet était aussi un billet d’excuses.


« Hélas ! non, madame, ce n’est pas de la coquetterie que vous faites avec moi, c’est de la bonté ; vous m’avez fait autrefois passer de douces consolations à travers les barreaux de ma prison ou de mon cachot, comme nous di-