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Page:Giraudoux - Amphitryon 38.djvu/236

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Jupiter. — Devant ces magnifiques et superbes Thébains…

Alcmène. — Ces andouilles, qui acclament ce qu’ils croient mon adultère, et insulteraient à ma vertu…

Jupiter. — Contemple sans frayeur celui qui ne se dérange que pour les événements premiers, prodiges ou tremblements de terre…

Alcmène. — Les rides de mon bain ainsi étaient un tremblement de terre ?

Jupiter. — Et je t’embrasse, en bienvenue, pour la première fois.

Alcmène. — Et moi pour la troisième en adieu éternel.

Ils défilent devant la balustrade. Puis Alcmène conduit Jupiter jusqu’à la petite porte.

Jupiter. — Et maintenant ?

Alcmène. — Et maintenant que la légende est en règle, comme il convient aux dieux, réglons au dessous d’elle