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Page:Giraudoux - Amphitryon 38.djvu/44

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Alcmène. — Je sais. Ce sont les amiraux… Laquelle choisis-tu, pour que nos yeux se portent sur elle, demain et chaque soir, à cette heure de la nuit ? Même s’ils me parviennent par une aussi lointaine et banale entremise, j’aime tes regards.

Amphitryon. — Choisissons !… Voici Vénus, notre amie commune.

Alcmène. — Je n’ai pas confiance en Vénus. Tout ce qui touche mon amour, j’en aurai soin moi-même.

Amphitryon. — Voici Jupiter, c’est un beau nom !

Alcmène. — Il n’y en a pas une sans nom ?

Amphitryon. — Cette petite là-bas, appelée par tous les astronomes l’étoile anonyme.

Alcmène. — Cela aussi est un nom… Laquelle a lui sur tes victoires ? Parle-moi de tes victoires, chéri… Comment