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Page:Godwin - Vie et mémoires de Marie Wollstonecraft Godwin.djvu/113

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l’énergie de son caractère en faveur de l’homme pour lequel elle eût affronté la mort. Une affaire commerciale dans laquelle M. Imlay était essentiellement intéressé en Norwége, demandait la présence d’un agent actif : en cette occasion Marie Wollstonecraft offrit généreusement de faire ce voyage, accompagnée d’une seule domestique et de la petite Françoise, dont elle ne pouvait se résoudre à se séparer. Cette entreprise à laquelle elle se résignait, pour l’intérêt d’un être qui dédaignait le zèle et le mérite qu’il était incapable d’apprécier, donna lieu à une nouvelle publication, portant pour titre : « Lettres de la Scandinavie ». Cet ouvrage parle au cœur et l’intéresse de la manière la plus touchante. « Je supporte tout le poids