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Page:Godwin - Vie et mémoires de Marie Wollstonecraft Godwin.djvu/134

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fait ainsi, sait bien que je suis incapable de déraciner le penchant qui cause le tourment de ma vie… mais cette vie aura une fin ! »

« Je dois vous avouer que je suis cruellement mortifiée par les offres continuelles de secours pécuniaires que vous me faites… et que je considère l’occupation de votre nouvelle maison comme une déclaration formelle d’abandon à mon égard. Permettez-moi de vous dire que je périrais plutôt que de recevoir de vous la moindre chose, et ces paroles m’échappent lorsque je me vois frustrée de quelque profit que j’attendais d’une entreprise ; mais je ne m’en plains pas : ce nouveau surcroit d’infortune semble convenir à l’état habituel de mon âme ».

« Je m’efforce de cacher dans