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Page:Godwin - Vie et mémoires de Marie Wollstonecraft Godwin.djvu/155

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lens, se résigna au travail, changea de résidence et adressa à l’homme dont l’inconstance lui avait été si funeste, ces dernières réflexions.

« C’en est fait : … convaincue que vous n’êtes susceptible envers moi, ni d’égards, ni d’amitié, je me garderai de vous adresser le moindre reproche ; quoique j’aie trop de raison de penser que vous les méritez ;… cependant, cela m’inquiète fort peu… Je suis contente que vous vous félicitiez de votre conduite.

» Je vous assure aujourd’hui solennellement que c’est mon dernier adieu… Je ne renonce pourtant pas aux devoirs qui m’attachent à la vie.

» Il est bien singulier que malgré tout ce que vous m’avez fait éprouver, une espèce de conviction me force à croire que vous