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Page:Godwin - Vie et mémoires de Marie Wollstonecraft Godwin.djvu/165

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vient leur perte ; en se soumettant à leur destinée, le dédain est presque toujours leur partage ; en outre, si elles passent les bornes qui leur sont fixées, une seule erreur les entraîne dans un labyrinthe de fautes et de malheurs. La réflexion ne saurait leur faire dédaigner ces distinctions, qui, en confondant les mœurs et le crime, empoisonnent la vertu dans sa source : entraînées dans une mer d’injures et de reproches, une foule d’ennemis assiègent leur passage, exagèrent leur faiblesse, dénaturent leurs principes, leurs actions, et avec une méchanceté indigne et une constance impitoyable s’efforcent de les priver des droits de la vie civile.

Le Vengeur des Droits de la Femme, a été à même d’é-