Aller au contenu

Page:Godwin - Vie et mémoires de Marie Wollstonecraft Godwin.djvu/43

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

lité à se livrer au chagrin, et déjà quelques symptômes de consomption s’annonçaient ; les médecins lui conseillèrent de prendre l’air des pays méridionaux, dans l’espoir qu’elle s’en trouverait bien. Au commencement de 1785, elle se rendit à Lisbonne où elle consentit à accepter la main de M. Hugues Skeys de Dublin, (alors résidant en Portugal) qui déjà, depuis quelque temps, lui rendait ses hommages.

Mistriss Skeys, dont la santé avait peu gagné à ce voyage, étant devenu enceinte peu de tems après son mariage, la tendre sollicitude de Marie Wollstonecraft la porta à quitter, pour quelque tems, son école, et à se soumettre à une infinité de désagrémens pour aller en Portugal porter à son amie des