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Page:Godwin - Vie et mémoires de Marie Wollstonecraft Godwin.djvu/61

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d’éloquence dégagée de passions, les moyens divers et les artifices par lesquels la femme a été réduite sous le joug. Comment, laissant usurper ses droits par la flatterie, elle s’est elle-même condamnée à un esclavage éternel. En parcourant et en commentant les opinions et les préceptes de ces écrivains, qui ayant scrupuleusement approfondi la nature du sexe féminin, avaient cru trouver les moyens de le perfectionner, elle s’efforce avec adresse de dévoiler leurs vues bornées, leurs préjugés voluptueux, leurs raisonnemens en contradiction, et leurs intentions intéressées quoiqu’impolitiques. Il est à propos d’ajouter que les principes de cet ouvrage célèbre sont contenus dans le traité de Catherine Macauley, sur l’éducation. On peut