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Page:Godwin - Vie et mémoires de Marie Wollstonecraft Godwin.djvu/75

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et si vous connaissiez les différens plans d’occupation que je dresse dans ma tête, aujourd’hui que j’ai la certitude que mon cœur a trouvé la paix dans votre sein, vous ne pourriez vous empêcher de rire. Chérissez-moi avec cette tendresse généreuse que j’ai trouvée en vous seul, et votre chère fille essayera de dompter cette vivacité d’esprit qui vous a quelquefois causé de la peine. Oui, je veux être bonne, afin de mériter d’être heureuse ; et tant que vous m’aimerez, je ne saurais retomber dans la situation déplorable qui me faisait trouver la vie un fardeau si pesant, qu’il me semblait presque insupportable ».

Dans une autre lettre elle lui dit :

« Le souvenir te livre entièrement mon cœur ; mais ce n’est