QUATRIÈME PARTIE.
AVANT-PROPOS.
Une vie aussi variée dans sa marche que celle dont nous avons entrepris le récit, nous oblige, pour rendre clairs et intelligibles certains événements, à séparer des choses confondues dans le temps, à en rassembler d’autres, que la suite pourra seule faire comprendre, et à réunir ainsi le tout en parties qu’on peut juger, en les considérant avec réflexion, et dont on peut tirer pour soi-même quelque profit.
Nous plaçons cette observation en tête du présent volume[1] pour qu’elle serve à justifier notre méthode, et nous y ajoutons cette prière, adressée à nos lecteurs, de vouloir bien prendre garde que cette suite ne se lie pas exactement à la fin du livre précédent, mais que son objet est de reprendre peu à peu tous les fils principaux et de présenter, dans un enchaînement solide et fidèle, aussi bien les personnes que les actes et les sentiments.
LIVRE XVI.
Comme on a coutume de dire qu’un malheur ne vient jamais seul, on peut observer qu’il en est de même du bonheur, et même des autres circonstances qui se réunissent d’une manière
- ↑ Les derniers livres de Vérité et Poésie furent publiés séparément et plus tard que les autres.