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Page:Gojon - Le Jardin des dieux.djvu/107

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JUIFS



Ainsi, c’est donc toujours cette querelle obscure…
Juifs éternellement maudits, que je vous plains !
Sans doute, loin de nous, votre orgueil vous emmure,
Mais moi qui vous connus furtifs et sans murmure,
Puis-je oublier l’horreur dont vos regards sont pleins ?

Les attributs pompeux de vos noces blafardes,
Ne les ai-je pas vus, lourds comme des remords,
Sur vos siècles de peur, de rouelle et de hardes
Étinceler au front de vos femmes que farde
Du trait de Jézabel le crayon de la Mort ?