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Page:Gojon - Le Jardin des dieux.djvu/88

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 Les ravins souffleront leur haleine de forge.
 Je reverrai parmi le silence des gorges
 Planer l’aigle repu sur les charniers épars

 Et, devant la splendeur des nuits magiciennes,
 J’entendrai Sophonisbe au-dessus des remparts
 Mêler son cri royal à l’aboiement des hyènes.