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Page:Goncourt - Journal, t5, 1891.djvu/17

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Le 11 décembre, dans la Presse, que j’étais inintelligent, complètement inintelligent.

Et peut-être M. Renan a-t-il dit bien d’autres choses dans les interviews, que je n’ai pas lus.

Tout cela, mon doux Jésus ! pour la divulgation d’idées générales du penseur, d’idées générales que tout le monde a entendu développer par lui à Magny et ailleurs, d’idées générales, toutes transparentes dans ses livres, quand elles n’y sont pas nettement formulées, d’idées générales dont il aurait, j’ai tout lieu de le croire, remercié le divulgateur, si le parti clérical ne s’en était pas emparé, pour lui faire la guerre.

Remontons à ces dernières années, aux années précédant la polémique qui s’est élevée entre M. Renan et moi. Voici ce que j’écrivais dans le dernier volume de la première série de mon Journal.

L’homme (Renan) toujours plus charmant et plus affectueusement poli, à mesure qu’on le connaît et qu’on l’approche. C’est le type dans