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Page:Goncourt - Journal, t9, 1896.djvu/389

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malgré elle, dans la perte de connaissance du chloroforme, elle laisse percer le regret de ne pas s’en être allée, et d’avoir à recommencer une autre fois : — la souffrance l’ayant abandonnée, et se trouvant dans cette espèce d’état, doucement vague, qui précède l’évanouissement.

Mercredi 18 décembre. — Visite de Bracquemond, en train de se livrer à des impressions artistiques d’étoffes, m’annonçant que la gravure est complètement tuée par la photographie : mort qu’il prédisait dans deux articles, publiés par lui en 1886, mais qu’il croyait être plus tardive, et ne pas le toucher.

Jeudi 26 décembre. — Je reçois une curieuse lettre du docteur Barié. Il me remercie d’un client belge, que je lui ai donné, et qui s’est présenté à lui, en lui disant : « Je crois avoir une maladie de cœur, je voulais consulter un médecin de Paris, mais je ne savais lequel, quand j’ai lu le dernier volume du Journal des Goncourt, où j’ai vu que vous aviez donné vos soins à M. Edmond de Goncourt. Là-dessus, je me suis décidé à m’adresser à vous : me voilà… examinez-moi ! »

Vendredi 27 décembre. — Dans ce volume, le dernier volume imprimé de mon vivant, je ne veux