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Page:Goncourt - Outamaro, 1891.djvu/180

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L’ART JAPONAIS

centimètres sur une largeur de cinq mètres, à peine teinté sur papier écru de la Chine, et ressemblant assez à de certaines impressions de Shunman : des grisailles dans une tonalité légèrement mauve, avec des riens de colorations discrètes, çà et là, et comprenant neuf scènes d’une exécution admirable. Le possesseur déclare que les expressions, les attitudes, les mouvements sont tellement de la nature et de la vie, qu’on oublie qu’on est en face d’une représentation érotique, et parlant du fini et la variété de l’ornementation des robes, et au milieu de cela, de la valeur du noir de laque des chevelures dénouées de femmes, il affirme qu’à son avis, c’est la plus belle œuvre connue d’Outamaro.