Aller au contenu

Page:Goncourt - Outamaro, 1891.djvu/212

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
202
L’ART JAPONAIS

La classe des enfants.

Composition inspirée par la pièce de théâtre portant le titre de : Tenaraï-Kagami.

Impression tryptique.


Trois manières de faire lire les enfants.

Impression tryptique[1].


Enfants jouant à la guerre.

Un petit garçon faisant le cheval de bataille, un autre portant le drapeau, un autre brandissant l’enseigne de général : un assemblage

  1. Sur l’éducation des enfants, donnons cette note curieuse de M. Hayashi, dans la publication sur le Japon, parue dans le Paris illustré.

    L’éducation, au moment de la publication de ces estampes, était donnée par les parents et s’appelait : Éducation du Jardin de famille.

    Elle consistait : 1o à apprendre, à lire l’alphabet japonais et les caractères chinois les plus utiles ; 2o à faire entrer dans l’idée de l’enfant les principes moraux de Confucius, résumés aux devoirs envers les maîtres, les parents, les amis.

    Il était d’usage que les parents racontassent aux enfants, le soir, après dîner, toutes sortes de légendes nationales ou d’histoires de la Chine, qui pouvaient servir de modèle de conduite.

    Lorsqu’un enfant n’était pas sage, on le menaçait en lui disant qu’il n’entendrait pas telle ou telle histoire, et il obéissait de suite. Ainsi avant d’arriver à l’âge, où l’on