Aller au contenu

Page:Goncourt - Outamaro, 1891.djvu/214

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
204
L’ART JAPONAIS

ficèle un paquet d’impressions, tandis qu’une femme assise sur une estrade entre deux ou trois feuilles peintes, un cornet, un pinceau un moment abandonné, arrange une épingle de sa chevelure, pendant qu’un enfant sur ses genoux lui tend une feuille de papier, encore blanche.


Les femmes dans la cuisine.

Dans les deux rares feuilles imprimées, qu’on connaît jusqu’ici de la composition, une femme souffle le feu dans un bambou, une autre enlève d’un fourneau une théière, dont l’eau se répandant a fait un nuage de vapeur, une dernière épluche une aubergine.

La troisième feuille qu’Hayashi n’a jamais rencontrée est introuvable.

Impression tryptique.


Femme près d’un fourneau entouré de flacons et de bouteilles, soufflant du verre dans un bambou, et à laquelle une autre femme apporte une boîte remplie de petits bâtonnets.

Impression que je crois tryptique.


Fabrication du saké blanc, du saké pour dames, d’un saké doux à peine fermenté.

Un pressoir, dans lequel on voit la fermenta-