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Page:Goncourt - Outamaro, 1891.djvu/233

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OUTAMARO

tant volontiers avec quelques changements insignifiants, il en est quelques-uns de plus soignés, de mieux réussis, et dont le faire approche des bons neshiki-yé. J’en cite comme échantillons quelques-uns appartenant à MM. Gonse, Gillot, Hayashi.

Deux femmes, dont l’attention est attirée par quelque chose qui se passe à leur droite ; l’une des deux tient contre elle, le grand chapeau ombrelle, qu’elle a retiré de dessus sa tête.

Près d’un homme qui serre et tord dans ses mains un morceau d’étoffe ou de papier, une femme qui se couvre la bouche de sa manche relevée.

Femme debout dans la nuit, habillée d’une robe gorge de pigeon semée de fleurettes, d’une robe entrebâillée, qui laisse voir un de ses seins, au-dessus d’une femme assise sur ses talons.

Une femme marchant dans un coup de vent, en retenant d’une main l’encapuchonnemenl noir de sa tête qui s’envole, en plaquant contre elle, les plis gonflés et soulevés de son ample robe.

Une élégante japonaise en pied, dans une robe mauve, où sont dessinés, les ailes éployées, deux grands Ho-ô, et qui a, derrière elle, un plateau en laque, monté sur un riche pied.