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Page:Goncourt - Outamaro, 1891.djvu/7

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PRÉFACE


En ce mois, où j’entre dans ma soixante-dixième année[1], je publie le premier volume d’une série vraiment intimidante, par ce qu’elle demande d’investigations lointaines et de travail compliqué au logis : une série que je n’ai pas la prétention — qu’on le croie bien — de mener à sa fin.

Mais, il y a un tel charme à travailler dans du neuf, sur des êtres et des objets, où vous

  1. C’est l’année, dont l’heureux peintre japonais, Hokousaï, a pu dire : « Qu’il était mécontent de tout ce qu’il avait produit jusqu’alors, et que c’était seulement trois ans après, qu’il avait à peu près compris la forme et la nature vraie des oiseaux, des poissons, des plantes, etc., etc. »