Aller au contenu

Page:Grégoire - De la littérature des nègres.djvu/189

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

qui ont ravagé cette colonie, on y goûte presque tous les avantages de l’état social. Ces faits sont extraits des rapports que publie annuellement la compagnie de Sierra-Leone[1], et dont la collection m’a été remise par le célèbre Willeberforce. En octobre de l’an 1800, la colonie s’accrut par un envoi de Marrons de la Jamaïque, qu’on y déporta contre la foi du traité qu’ils avoient conclu avec le général Walpole, et malgré ses réclamations[2].

Il paroît que toutes choses égales d’ailleurs, les pays où l’on doit trouver le moins d’énergie et d’industrie, sont ceux où la cha-

    Sierra-Leone, étoit le fruit d’une erreur. Il croyoit que c’étoit une entreprise purement mercantile, et non un établissement philanthropique. Ce mémoire a été publié dans la Décade philosophique, no 67, et ensuite imprimé séparément. La colonie de Sierra-Leone, ruinée une seconde fois pendant la guerre, a lutté contre ses malheurs, et s’est rétablie.

  1. V. Substance of the report, delivered by the court of direction of Sierra-Leone company, etc. ; et particulièrement celui de l’an 1794, p. 55 et suiv.
  2. V. Dallas, t. II, p. 78, etc.