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Page:Grégoire - De la littérature des nègres.djvu/219

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cée, les femmes qui, dans tout pays appellent l’art au secours de la nature, et vont au même but par des moyens divers, fortifient leur couleur par l’emploi de différentes drogues[1].

Entre les variétés qu’a produites le croisement des races, on distingue spécialement les Tagales qui ont des conformités de stature, de couleur et de langage avec les Malais ; si cette observation s’applique à Bagay, dont je vais parler, on pourroit douter s’il étoit absolument Nègre, ou seulement Sang-mêlé, je dois dénoncer moi-même mon incertitude. Carreri nomme la langue tagale en tête de six qui sont le plus usitées dans ces îles ; il cite le dictionnaire qu’en a fait un cordelier[2] ; un autre vocabulaire tagale, est imprimé dans le père Navarette ; un troisième a été publié à Vienne, en 1803[3].

  1. V. Voyage autour du monde, traduit de l’italien de Gemelli Carreri, in-12, Paris 1719, t. V, p. 64 et suiv. ; p. 135 et suiv. V. aussi l’Encyclopédie méthodique, article Philippines.
  2. Ibid., p. 142, 143.
  3. Ueber die tagalische sprache von Franz Carl Alters, in-8o, Vienne 1803.