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Page:Grégoire - De la littérature des nègres.djvu/46

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Quesne, étend cet éloge aux Négresses et Mulâtresses de toutes les îles du Cap-Vert[1]. Leguat[2], Ulloa[3] et Isert[4], rendent le même témoignage à l’égard des Négresses qu’ils ont vues, le premier à Batavia, le second en Amérique, et le troisième en Guinée.

D’après ces témoignages, Jedediah-Morse se mettra sans doute en frais pour expliquer le caractère de supériorité qu’il trouve imprimé sur le front du Blanc[5].

Les systèmes qui supposent une différence essentielle entre les Nègres et les Blancs, ont été accueillis 1o. par ceux qui à toute force veulent matérialiser l’homme, et lui arracher des espérances chères à son cœur ; 2o. par ceux qui, dans une diversité primitive des races humaines, cherchent un moyen

    gon, dans le Recueil de divers voyages faits en Afrique et en Amérique, in-4o, Paris 1674, p. 20.

  1. V. Journal d’un Voyage aux Indes orientales, sur l’escadre de du Quesne, 3 vol. in-12, Rouen 1721, t. I, p. 202.
  2. Voyage de Leguat, t. II, p. 136.
  3. Ulloa, Noticias Americanas, p. 92.
  4. Isert, Reis na Guinea, Dordrecht 1790, p. 175.
  5. V. p. 182.