Aller au contenu

Page:Grégoire - De la littérature des nègres.djvu/98

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

nité, si, comme l’annonçoient les gazettes au commencement de 1807, on s’occupe de sa canonisation. Roccho Pirro, le P. Arthur[1], Gravina[2], et beaucoup d’autres écrivains, s’étendent en éloges sur le vénérable Benoît de Palerme. Mais dans nos bibliothèques, où malgré leur abondance, il y a tant de lacunes, je n’ai pu trouver sa vie écrite en italien par Tognoletti, en espagnol par Mataplana.

Les esclaves, en général, ont plus de moralité chez les Espagnols et les Portugais, parce qu’on les associe aux bienfaits de la civilisation, et qu’on ne les accable pas de travail. La religion s’interpose toujours entre eux, et les propriétaires qui résidant presque tous sur leurs habitations, voient par leurs propres yeux et non par ceux des ré-

    Maria di Ancona, in-fol., 20 mai 1745, t. XIX, p. 201 et 202.

  1. V. Martyrologium franciscanum cura et labore Arturi, etc., in-fol., Paris 1638, p. 32.
  2. Vox turturis seu de florenti ad usque nostra tempora sanctorum Benedicti, dominici, francisci, etc., religionum statu, in-4°, Coloniæ Agrippinæ 1638, p. 88.