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Page:Grand’Halte - Les gaités d’un pantalon, 1921.djvu/104

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LES GAÎTÉS D’UN PANTALON


pied allègre, la porte du buen-retiro s’ouvrit légèrement et le petit bout de nez, propriété exclusive de Mlle Léa, parut.

— J’ crois qu’elle se trotte, pensa la tendre enfant.

Afin de mieux s’en assurer, elle avança de quelques pas, ayant au préalable enfermé son ami dans l’asile inviolable.

La venue subite de la demoiselle qui sentait la violette et la jacinthe interrompit Joseph dans sa tâche.

Déjà il avait enfilé une jambe de pantalon ; mais il la laissa retomber incontinent.

Tendant les bras, il attrapa au passage un coin de jupe et chuchota :

— Vou… grrri ! C’est moi, ne criez pas.

Comme elle avait de la présence d’esprit elle se tut et, empoignant le charbonnier par une aspérité, l’attira précipitamment dans son appartement.

Déjà, des opérations importantes allaient avoir lieu, quand on entendit soudain Mme Cayon qui donnait de la voix.